Sur terre.
Après la grande lumière...
Après de très nombreuses années à être malmenée, la terre a décidé de retrouver un certain équilibre par ses propres moyens, et ce, d'une manière aussi brutale que le retour au calme qui s'ensuivit...
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Le souvenir de ce grand bouleversement reste gravé dans les yeux blanchis de chacun de la plupart des êtres encore en vie après cette déflagration lumineuse.
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Dans un silence pesant, les quelques humains encore vivants se sont réfugiés dans des cités, se regroupant tant bien que mal, autour des points d'approvisionnement en eau et nourriture.
Ces derniers, semblables en de nombreux points aux humains actuels se sont rapidement métissés dans ces lieux de vie pour développer de nouvelles ethnies propres à chaque cité.
Les végétaux et animaux ont, quant à eux, tous muté pour survivre.
La cité de Madeleine
Le volcan rempli d'eau...
Madeleine vit dans une cité, vestige d'un ancien volcan, aujourd'hui transformée en havre de verdure au milieu d'un désert grisâtre.
Entre ses parois érigées naturellement en murailles, ce relief abrite un lac précieux, contenant eau et êtres aquatiques, indispensables à la survie des réfugiés de la catastrophe depuis maintenant plusieurs décennies. Autour de ces hauteurs, les humains cultivent ce qu'il est possible de pérenniser comme fruits, fleurs, légumes, racines et plantes.
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En son centre, se trouve, crucial et caché sous un immense monolithe, un marché aux plantes.
Une nouvelle organisation s'est mise en place, de nouvelles castes, de nouveaux échanges et des valeurs propres au sein de chaque communauté.
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Aux alentours, certains marginaux, ayant fui ponctuellement le volcan, ont découvert des oasis appelés "Uahas" qu'ils s'amusent à faire croître. Ces derniers ce nomment "Planteurs"...
Le
"Vivant"
La grande mutation
Tous les êtres vivants hormis les hommes se sont vus transformés. Les frontières entre certains végétaux, animaux, insectes et champignons se sont estompées de part des mutations, croisements et quelconques évolutions.
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Un nouvel univers venait d'émerger, reprenant les mêmes éléments infimes réorganisés en de nouvelles espèces, dans de nouvelles familles.
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La nomenclature d'antan ne servant plus, toutes ces nouvelles existences furent renommées, reclassifiées.
Toutes? Non! Il reste encore énormément du vivant à connaître et comprendre, autant que de nouveaux paysages à découvrir et arpenter pour ce qu'il reste d'humains
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La petite Madeleine
Une feuille blanche, une histoire à écrire.
La petite Madeleine
Dans les yeux d'un enfant.
Les enfants humains ont gardé cette soif de découverte et d'amusement aux dépens de la tranquillité de certains autres êtres. Comme cet "Arcrosurt" poursuivit par Madeleine. Être minuscule aux yeux de cette dernière et elle titanesque pour lui.
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La petite Madeleine
"Repaire visuel"
Toute la difficulté dans la construction d'habitat, de "repaire", pour les humains dans ce nouvel écosystème dense mais restreint, réside dans le fait de créer une habitation qui soit visuellement remarquable sans pour autant contrarier le paysage et les autres espèces mais, au contraire, s'associer avec ces derniers.
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Cette lourde tâche appartient à la caste des "Architecte-bâtisseurs", qui, doivent rendre agréable et faciliter la symbiose entre, nature et foyers humains.
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La rareté de l'eau force à inclure, au-dessus de chaque maison, un réservoir pour accueillir ce précieux liquide.
La plus si petite Madeleine
"Le chaînon manquant"
Durant son évolution, Madeleine a pu apprendre à vivre avec ses semblables, son environnement mais surtout, dernier maillon important dans sa compréhension du monde qui l'entour, avec les autres formes de vie.
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Ces autres formes de vie sont elles-mêmes en perpétuelle évolution, suite au grand dérèglement du "Vivant". Certaines chaînes végétales et animales s'associent pour donner des hybridations. Ce mélange préserve cependant des formes identifiables et auxquelles Madeleine n'a aucun mal à porter de l'affection, de l'empathie et même une sorte d'innocente tendresse.
La plus si petite Madeleine
"Dans le grand bain"
En grandissant, Madeleine s'isole souvent de ses congénères pour passer la plupart de son temps libre à s'immerger au sein de cette petite, mais si dense, nature qui tapisse et habite la cité volcan.
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Ce lac, dans lequel madeleine aime à se baigner, n'est peut-être pour les autres qu'une source d'eau et de mets aquatiques en devenir, mais pour elle la véritable ressource qu'il abrite est sa richesse biologique.
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Cette enfant a peut-être grandi, pourtant sa curiosité reste insatiable. Elle ne se lasse pas de voir de nouvelles formes, de nouvelles associations de couleurs, de mouvements et de comportements surprenants et imprévisible de la part de cette myriade d'âmes.
"Dans le grand bain"
"Dans le grand bain"
"Dans le grand bain"
L'incorrigible Madeleine
Même si, les habitants de la cité ne s'éloignent que très peu de celle-ci. Ils connaissent et empruntent certains moyens de transport de leur propre facture. Ces engins sont fabriqués et se meuvent grâce à l’énergie du vivant présent au "Volcan".
Non comme les véhicules tractés par les animaux mais en puisant l'énergie, invisible par l’œil humain, développé par les autres êtres biologiques pour se défendre. La répulsion, ou au contraire, l'attraction, les vibrations, la chaleur... sont autant de subterfuges servant à l'origine à protéger les diverses existences qui cohabitent avec l'homme, mais dont l'homme se sert ici pour se déplacer.
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Madeleine n'est pas en reste. Elle adore ce lot de petites inventions qui lui semblent se rapprocher plus encore de ce qui lui sert de complices les plus sincères : Les nouveaux hybrides...
"toujours plus loin..."
Dans la cité est un endroit spécial où, les castes non-nourricières se retrouvent pour faire progresser les modes de vie et les "consciences" dans un sens commun, créant une certaine unité.
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On peut y trouver les "Architecte-bâtisseurs" mais aussi, comme est en train de contempler Madeleine, des "musicien-danseurs". C'est un lieu d'échange qui permet l'évasion par les différentes rencontres, dans un univers qui semble clos et bien trop défini.
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Au "Cercle des arts", tout le monde peut y apprendre les rudiments de bon nombre d'art et artisanat.
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Madeleine sait que si elle ne souhaite pas devenir cueilleuse ou pêcheuse ce sera là, la seule option pour elle d'appartenir, en grandissant, à un groupe, d'avoir sa place au sein de la cité.
La place de Madeleine
"Il y en aura pour tout le monde"
Les racines de Madeleine
"Il y a un début à tout"
Sous le grand monolithe, cœur de la cité, juchée au beau milieu du volcan, se situe le "marché aux plantes".
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Les hybridations végétales et animales ont, certes, métamorphosé la majorité des organismes terriens, cependant, certaines vies prennent encore racines quasi-exclusivement d'un côté ou de l'autre. Oui, il existe encore des plantes simples, comme il était avant le grand chambardement.
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Dans ce "marché aux plantes", l'idée n'est pas tant de vendre des organismes, mais bien d'échanger ou d'en apprendre plus à propos de ceux-ci.
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Pour madeleine, ce lieu est la base de ses connaissances en la matière, la souche même de son savoir.
Néanmoins, et ce malgré les heures passée à y déambuler, elle connaît tout sur le sujet et une envie d'ailleurs commence à germer.
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Les racines de Madeleine
"le droit d'observer la science"
Que ce soit, lors de ses visites aux "marché aux plantes" ou lors de ses diverses promenades au sein de la nature qui compose la cité, Madeleine, aime, par-dessus tout scruter, fouiller la vie et sa multitude de facettes. Elle aime aussi à prendre des notes et esquisser certaines réalisation du vivant.
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Comme happée par ce qu'elle voit, sent ou entend en provenance de la nature, comme pour cette plante, le temps défile et le silence se fait, de sa part, et Madeleine arrive à ce point où tout se confond et la plénitude vient. Rien d'autre ne pourrai lui apporter cette quiétude et faire bourgeonner sa curiosité davantage.
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Les envies de Madeleine
"sur la mer de brouillard"
Frustrée de Réaliser que ses Interrogations et Envies D'ailleurs, Riches et Immenses, Colorés et Habités par une pléthore d'êtres inconnus ne seraient peut-être jamais assouvies. Madeleine songe à franchir le pas de cette étendue de mystère. Telle une brume devant un nouveau monde, le désert autour de la cité l'intrigue et les reliefs encerclants celle-ci, ne semblent plus si infranchissables.
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Cette chimère n'en n'est sûrement pas une. Les questions se transforment bientôt en souhait...
L'ami de Madeleine
Madeleine, maintenant grandie, a trouvé un ami. Elle est adulte et se rend compte de la richesse d'un véritable ami, fidèle et droit. Un seul trouve grâce à ses yeux mais quel plaisir d'être tous les deux.
Cet ami, c'est RHÅŒ. Un garçon, plus jeune qu'elle, mais qui, par sa façon de penser différente de celle de Madeleine, l'intrigue et sait se renouveler, un peu comme la nature que madeleine aime tant, au fil des saisons, des années et des âges.
Tout est partagé entre eux et lorsque Madeleine pense à ses semblables, c'est lui qu'elle a en tête.
"tu seras, pour moi, unique au monde"
Les cueilleurs
"cueille ta vie"
Les cueilleurs sont aussi cruciaux que leur labeur est dur. Perchés sur les flancs de la cité volcan, ils ne cueillent que ce qui est nécessaire à l'alimentation de l'ethnie volcanique. Ils laissent certains mets naturels à la merci des autres formes de vies, ne surexploitent pas la nature et ne plantent rien par leur propre soin.
Madeleine face à Madeleine
"l'ennuie porte conseil"
Bien des choses se sont passées depuis son enfance dans cette cité, que Madeleine ne connaît que trop bien. Toutes les circonvolutions: Chaque recoin, chaque être vivant, chaque habitations, chaque habitants, chaque son, chaque odeur ou couleur... Tout est déjà gravé dans son esprit, si bien qu'elle pourrait faire vivre cette cité virtuellement en songe pour le reste d'une vie.
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Ce manque de mystère déplaît à celle-ci, et l'ennuie et la solitude se font de plus en plus présents en elle. Elle cherche perpétuellement un moyen de s'évader et sent qu'un écart est proche.
"l'oasis dans le désert"
le souffle de Madeleine
Soudain, lorsque Madeleine pensait qu'elle avait fait le tour de ce qu'il était et qu'elle se résignait à vivre ainsi, sans que sa soif de connaissance ne soit épanchée, un marginal de la cité vînt lui annoncer qu'il existait d'autres endroits, moins sûrs mais tellement plus riches et variés.
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Ces lieux nommés "Uahas" étaient des oasis découverts il y a peu par certains membres ayant fuit la communauté pour découvrir, comme Madeleine peut-être demain, ce qu'il se cachait derrière cette horizon déserte à perte de vue en périphérie de leur zone de vie.
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Son envie se relança et bientôt une idée vînt à germer...
Madeleine veut devenir planteuse
"Le véritable début de l'histoire"
On y est, Madeleine s'est décidée, elle veut devenir planteuse dans ces Uahas! Etant plus déterminée que jamais auparavant, elle compte bien être celle qui ouvrira la cité sur le monde extérieur.
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La suite des aventures de notre Madeleine que l'on a vu grandir ensemble durant ces trois semaines, sera disponible en bande-dessinée et en format papier et couleur la semaine prochaine (lundi soir) via ce site où, deux liens, pour deux versions différentes, apparaîtront pour commander la suite de l'histoire de ce qui deviendra notre héroïne à nous.
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MERCI à vous tous!!
ATMŌ
Pour les premières commandes pour noël:
MADELEINE veut devenir planteuse - ATMŌ (thebookedition.com)
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MERCI à vous tous!!
ATMŌ
